Dans un contexte économique mondial marqué par la hausse des taux d’intérêt, l’incertitude des marchés et un resserrement généralisé des conditions bancaires, le financement des projets hôteliers devient de plus en plus complexe. Les solutions de financement traditionnelles – emprunts bancaires classiques, financements institutionnels ou crédits syndiqués – sont aujourd’hui plus coûteuses, plus lentes à débloquer et moins accessibles, notamment pour les projets jugés risqués, atypiques ou en transition.
Pourtant, les besoins sont là : selon les dernières estimations mondiales, près de 957 milliards USD de dettes en immobilier commercial arrivent à maturité en 2025, dont 48 milliards concernent directement le secteur hôtelier. Dans ce paysage tendu, une solution alternative gagne du terrain : le crédit privé.
Le crédit privé, une réponse agile aux nouveaux défis
Le crédit privé, ou private credit, s’impose désormais comme un levier stratégique pour les porteurs de projets hôteliers ambitieux. Il offre des structures de financement sur mesure, souvent plus souples que celles proposées par les banques. Ces acteurs non traditionnels – fonds d’investissement, sociétés de gestion ou plateformes spécialisées – peuvent financer :
Des opérations de reconversion de bâtiments existants (bureaux, immeubles anciens, etc.) en hôtels, des projets de développement hôtelier neuf sur des marchés porteurs,
Des acquisitions d’actifs en difficulté ou en repositionnement, ou encore des recapitalisations stratégiques.
Contrairement aux banques, ces prêteurs peuvent ajuster leurs conditions aux spécificités du projet, en intégrant la vision, le plan d’affaires et les garanties du promoteur. Cela se traduit souvent par une plus grande rapidité de mise en place, moins de lourdeurs administratives, et une approche centrée sur le potentiel de l’actif.
Quand l’innovation financière accélère le développement ?
Des exemples récents montrent comment le crédit privé a permis de concrétiser des projets hôteliers innovants, notamment aux États-Unis. À La Nouvelle-Orléans, par exemple, un ancien immeuble de bureaux a été transformé avec succès en hôtel grâce à un financement privé structuré. C’est précisément la disponibilité de cette forme de capital qui a permis au projet d’aboutir, là où le financement bancaire classique s’était montré frileux.
Les régions en forte croissance – comme le Sunbelt américain (Texas, Floride, Arizona) – attirent également les investisseurs en hôtellerie… et les prêteurs privés qui cherchent à capter cette dynamique. Ces zones, marquées par une demande touristique et résidentielle croissante, offrent un terrain fertile pour des montages financiers innovants, parfois plus complexes, mais à fort potentiel de rentabilité.
Et à Madagascar ?
Chez RADAMA SA, nous suivons avec attention ces évolutions pour structurer des montages financiers adaptés à la réalité du marché malgache. Notre conviction est claire : le développement hôtelier durable, de qualité et centré sur l’expérience client ne peut se faire sans une approche créative et robuste du financement.
Nous explorons activement des pistes de crédit privé international, de fonds d’investissement spécialisés et de financements hybrides, afin de soutenir les porteurs de projets hôteliers à Madagascar – qu’ils souhaitent construire, rénover ou repositionner un actif. Cela s’inscrit dans notre mission de bâtir une industrie hôtelière locale ambitieuse, ancrée dans son territoire, mais résolument tournée vers l’avenir.
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