🌞 Ce mois d’août ensoleillé, nous mettons un coup de projecteur sur l’un des défis majeurs qui pèsent actuellement sur les épaules des hôteliers : les coûts de main-d’œuvre. Si la pression n’est pas nouvelle, elle s’intensifie à un rythme préoccupant.
Dans l’hôtellerie, la main-d’œuvre reste le poste de dépense numéro un. Et même si les technologies permettent certains gains d’efficacité, il n’existe toujours aucune alternative réelle à la présence humaine pour de nombreuses tâches — ni au fameux “human touch” que nos clients recherchent.
Depuis 2023, les coûts de main-d’œuvre ont augmenté plus rapidement que les revenus hôteliers, et en 2024, la rentabilité opérationnelle brute a chuté de 1,1 point de pourcentage supplémentaire. Concrètement, pour chaque ariary de revenu additionnel généré, 0,75 ariary ont été absorbés par la hausse des coûts salariaux. Et ce, sans même tenir compte des autres charges en hausse.
À cela s’ajoutent de nouvelles réglementations, comme les lois sur la planification de la productivité, qui viennent alourdir encore davantage la gestion des équipes.
Le tout dans un contexte de pénurie de talents, où le recrutement et la fidélisation deviennent des enjeux stratégiques.
🎯 Alors que faire pour préserver la rentabilité ?
Les propriétaires et gestionnaires d’actifs doivent désormais reprendre la main :
- Optimiser les plannings en fonction de la demande réelle,
- Réexaminer les effectifs au regard des performances par segment,
- Automatiser les fonctions back-of-house lorsque cela est pertinent,
- Et surtout, s’assurer que chaque investissement technologique génère un retour mesurable.
Dans un environnement réglementaire instable et des coûts qui ne cessent de grimper, la maîtrise de la masse salariale peut faire la différence entre un hôtel bénéficiaire… et un hôtel en difficulté.